Empreinte

Développer notre économie circulaire

Sabine, responsable R&D de la filière beurre, nous parle de l’analyse de cycle de vie (ACV) faite pour le beurre et sa prise en compte dans le développement de projets d’éco-conception.

Pourquoi vous êtes-vous lancés dans un projet d’éco-conception du beurre ?

"Ce projet a été identifié comme un élément-clé de notre démarche RSE Passion du Lait ®  pour acculturer et former nos équipes à l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) qui est une science assez jeune et qui bouge encore beaucoup. D’ailleurs, comme l’ACV est associée à un outil de calcul très complexe, nous avons eu besoin de nous appuyer sur l’expertise d’un cabinet conseil qui en a la maîtrise, en l’occurrence O2m basé à Rennes (35)."


Quels en sont les principaux enseignements ?

"Le beurre a servi de famille de produits pilote. Le résultat nous a permis de nous rendre compte que l’enjeu principal de l’éco-conception du beurre porte sur le lait et donc sur l’amont agricole, qui représente 94 % de l’impact. Pour autant, il est pertinent et nécessaire de travailler sur l'ensemble des leviers que sont les emballages par exemple car cela représente plusieurs tonnes de CO2 équivalent à éviter à l’échelle de Laïta. Comme le calcul de l’ACV nécessite d’aller chercher des données sur tout le cycle de vie (matières premières, process, utilisation, recyclage, emballage, etc.), je suis sortie de mon périmètre habituel de la R&D. Mon principal interlocuteur a été Julie au contrôle de gestion. Et ponctuellement cela m’a amenée à travailler en transversal avec les achats, le pôle énergie, les appros, le commerce et le marketing."

Quelle suite allez-vous donner à ce premier calcul d’ACV et aux pistes d’éco-conception qui ont été dégagées ?

"On va maintenant pouvoir capitaliser sur ces nouvelles connaissances pour utiliser l’ACV sur notre projet d’éco-conception des emballages de beurre Ecofilm. L’ACV n’est pas uniquement un chiffre pour s’évaluer pour le futur affichage environnemental mais aussi un outil de comparaison de différentes pistes d’éco-conception qui permet d’éviter les transferts d’impact. Car une décision peut être très bonne sur le critère du changement climatique mais engendrer un déplacement d’impact ou de pollution sur un autre critère (l’eau, l’air, etc.). C’est d’ailleurs un outil sur lequel nous souhaitons nous appuyer pour garantir la robustesse et la justesse de notre communication."

L’enjeu principal de l’éco-conception du beurre porte sur le lait et donc sur l’amont agricole. Pour autant, cela reste pertinent de travailler sur les autres leviers que sont les emballages par exemple car cela représente toujours plusieurs tonnes de CO2 équivalent à éviter à l’échelle de Laïta.

Sabine

Responsable R&D de la filière beurre

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